Les attitudes et les mots qui blessent:
Parfois l’empathie est synonyme de maladresse!
Qui ne s’est jamais retrouvé(e) face à une personne malade, ne sachant pas quoi dire?
Peurs (in)conscientes et simple méconnaissance de l’impact de la maladie au quotidien, nos mots et attitudes involontairement blessant(e)s peuvent être très violent(e)s pour la personne concernée.
A chacun sa tête vous partage quelques clefs afin de mieux communiquer avec les vôtres.
Empathie, tact, diplomatie, bonne distance, appréhender les besoins et attentes, bienveillance
Quelques exemples de mise en situation:
« Ca va? »
Eviter les questions fermées.
C’est devenu une habitude et nous n’écoutons pas vraiment la réponse généralement puisque nous nous attendons toujours à un « OUI, ça va ».
Ouvrir la discussion avec une question ouverte, afin que la personne puisse s’exprimer.
« Comment tu te sent aujourd’hui? »
Pour la personne fragilisée par la maladie, cette question précise, change toute sa perception, lui indique que vous êtes à son écoute et qu’elle peut se confier à vous, si elle le souhaite.
Vouloir faire à la place de l’autre!
Un piège à éviter. Testez plutôt ceci:
« Tu veux faire ça? »
« Super, fais le. »
« Si tu fatigues, je prendrai le relais ».
Partant d’un bon sentiment, en fait, on rappelle sans cesse la maladie à la personne concernée. Celle-ci peut se sentir rabaissée.
Laissez la faire. Il est primordial d’avoir une vie et des activités quotidiennes, les plus normales possible.